Je suis un "particulier", qui essaie de vivre en tant qu'humain sans porter dommages aux autres espèces et à son environnement. Né dans une famille qui professait le respect de l'autre, sous toutes ses formes, je ne me suis jamais fortement intéressé au "vert", tant ça me paraissait naturel, couler de source ...
J'ai ainsi vu disparaître sans m'alarmer les hirondelles sur des fils qu'elles n'ont jamais revus. Puis les coccinelles, les mésanges, les écureuils ... dans une vallée qui verte et grasse jusqu'au 18° siècle, grisonnait de la fumée des usines toujours plus nombreuses. Puis j'ai vu disparaître les usines, comme les animaux auparavant.
Comme les autres humains, j'ai chassé le travail pour un meilleur salaire, un meilleur métier, une meilleure reconnaissance (dans le désordre), toujours plus haut, mais de plus en plus loin, comme les trappeurs d'antan. Mais à partir plus longtemps,à solliciter la machine tant et tant, vient un temps ou le corps n'en peut plus et n'aspire qu'à rentrer se reposer.
Je retrouve donc au gré du temps mes racines (ça c'est fin, non) et cultive mon jardin (sur les conseils du grand jardinier Diderot). 30 mètres de long, 30 mètres de large. Ou l'inverse, je ne sais plus. Pris sur une pâture à vaches de la ferme d'à côté (enfin, pris, façon de parler, car le m² était déjà bien cher). Une haie à l'ancienne, qui bordait le chemin, 3 côtés de haies de thuyas qui montent montent. Au milieu ma petite maison (certains disent un pavillon), avec ma petite femme (gros bisous à toi), pour mener ma petite vie. Un petit potager (c'est son nom, il est bordé, mais c'est tout, car je ne suis plus capable de le bêcher) que j'ombre de salades. Une pelouse qui prend la mousse à l'ombre des ci-devants thuyas, ainsi que d'un brin de saule, malheureuse bouture "volée" dans un bois, dont on ignorait les origines, et qui nous regarde 20 ans plus tard de ses 20 mètres de haut.
Nous nous sommes alors investis dans des nichoirs et des mangeoires et des mésanges jaunes, vertes, bleues, noires, des accenteurs, des rouge-gorges, des pinsons, des fauvettes ... nous accompagnent de leurs mélodies. Un pic, un écureuil passent parfois, ainsi que la nuit une chouette chouette-hulotte.
Pour les aider, et ravir nos yeux étonnés (bon, quand même pas, mais je trouve que ça fait joli) nous binons, farfouillons la terre et plantons ... tout ce que nous trouvons :
Mon olivier, planté en pleine terre s'il-vous-plaît, car il était devenu trop élevé pour l'intérieur, est ainsi mourru (!) par -25° C pendant l'hiver précédent. Il est vrai qu'à la frontière Belge ... même protégé et calfeutré ... mais je l'avais depuis 9 ans ! Je lai déplanté en septembre pour être bien certain qu'il ne reprendrait plus. Je l'ai mis au garage, le bois est si joli!
Les rosiers se succèdent, sans toutefois jamais donner pleinement satisfaction, mis à part un "Crimson Glory" de 1993 qui produit et produit, sans pourtant de soins attentifs.
Les clématites, après 2 ou 3 ans se mettent à donner, alors que les rhodos, depuis 15 ans dans leur trou commencent à s'essouffler.
Des lauriers sur la terrasse (des nouveaux, car les anciens sont resté également dans cet hiver mortel (en ??? Il faut suivre bon sang. Vous pourriez être attentifs, puisque vous avez demandé que je me présente, je me présente)
Notre haie champêtre a également mal supporté cet hiver (le 2008, pour ceux qui ne suivent pas), comme ce dernier (hiver ! évidemment). Après m'être bien battu contre les squelettes d'épines, j'ai réussi à éclaircir les trouées, que je finis de remplir par des Alaéagnus Ebbingéi, des Escallonias Iveyi et "Apple Bossom", ainsi qu'un Ilex (un houx pour ceux qui ne savent pas)"Blue Prince" dans le coin le plus ombré.
C'est en recherchant les caractères divers et variés de ces espèces que j'ai atterri sur ce site.
Bon, ben, voilà voilà. J'arrête là et suis à votre disposition, Madame, Monsieur, pour tous renseignements complémentaires. Dans cette attente, je vous prie d'agréer ...
J'ai ainsi vu disparaître sans m'alarmer les hirondelles sur des fils qu'elles n'ont jamais revus. Puis les coccinelles, les mésanges, les écureuils ... dans une vallée qui verte et grasse jusqu'au 18° siècle, grisonnait de la fumée des usines toujours plus nombreuses. Puis j'ai vu disparaître les usines, comme les animaux auparavant.
Comme les autres humains, j'ai chassé le travail pour un meilleur salaire, un meilleur métier, une meilleure reconnaissance (dans le désordre), toujours plus haut, mais de plus en plus loin, comme les trappeurs d'antan. Mais à partir plus longtemps,à solliciter la machine tant et tant, vient un temps ou le corps n'en peut plus et n'aspire qu'à rentrer se reposer.
Je retrouve donc au gré du temps mes racines (ça c'est fin, non) et cultive mon jardin (sur les conseils du grand jardinier Diderot). 30 mètres de long, 30 mètres de large. Ou l'inverse, je ne sais plus. Pris sur une pâture à vaches de la ferme d'à côté (enfin, pris, façon de parler, car le m² était déjà bien cher). Une haie à l'ancienne, qui bordait le chemin, 3 côtés de haies de thuyas qui montent montent. Au milieu ma petite maison (certains disent un pavillon), avec ma petite femme (gros bisous à toi), pour mener ma petite vie. Un petit potager (c'est son nom, il est bordé, mais c'est tout, car je ne suis plus capable de le bêcher) que j'ombre de salades. Une pelouse qui prend la mousse à l'ombre des ci-devants thuyas, ainsi que d'un brin de saule, malheureuse bouture "volée" dans un bois, dont on ignorait les origines, et qui nous regarde 20 ans plus tard de ses 20 mètres de haut.
Nous nous sommes alors investis dans des nichoirs et des mangeoires et des mésanges jaunes, vertes, bleues, noires, des accenteurs, des rouge-gorges, des pinsons, des fauvettes ... nous accompagnent de leurs mélodies. Un pic, un écureuil passent parfois, ainsi que la nuit une chouette chouette-hulotte.
Pour les aider, et ravir nos yeux étonnés (bon, quand même pas, mais je trouve que ça fait joli) nous binons, farfouillons la terre et plantons ... tout ce que nous trouvons :
Mon olivier, planté en pleine terre s'il-vous-plaît, car il était devenu trop élevé pour l'intérieur, est ainsi mourru (!) par -25° C pendant l'hiver précédent. Il est vrai qu'à la frontière Belge ... même protégé et calfeutré ... mais je l'avais depuis 9 ans ! Je lai déplanté en septembre pour être bien certain qu'il ne reprendrait plus. Je l'ai mis au garage, le bois est si joli!
Les rosiers se succèdent, sans toutefois jamais donner pleinement satisfaction, mis à part un "Crimson Glory" de 1993 qui produit et produit, sans pourtant de soins attentifs.
Les clématites, après 2 ou 3 ans se mettent à donner, alors que les rhodos, depuis 15 ans dans leur trou commencent à s'essouffler.
Des lauriers sur la terrasse (des nouveaux, car les anciens sont resté également dans cet hiver mortel (en ??? Il faut suivre bon sang. Vous pourriez être attentifs, puisque vous avez demandé que je me présente, je me présente)
Notre haie champêtre a également mal supporté cet hiver (le 2008, pour ceux qui ne suivent pas), comme ce dernier (hiver ! évidemment). Après m'être bien battu contre les squelettes d'épines, j'ai réussi à éclaircir les trouées, que je finis de remplir par des Alaéagnus Ebbingéi, des Escallonias Iveyi et "Apple Bossom", ainsi qu'un Ilex (un houx pour ceux qui ne savent pas)"Blue Prince" dans le coin le plus ombré.
C'est en recherchant les caractères divers et variés de ces espèces que j'ai atterri sur ce site.
Bon, ben, voilà voilà. J'arrête là et suis à votre disposition, Madame, Monsieur, pour tous renseignements complémentaires. Dans cette attente, je vous prie d'agréer ...